dimanche 30 mai 2010

Toutes Les Femmes sont Belles / Frank Michael




Je vous présente le Mick Jagger des mamies, le Elvis italien qui habite à Liège, le King of Pop du troisième age.

10 millions d'albums vendus dans le monde, des tubes à faire danser les italiens, les allemands et les japonais, des disques d'or, des Olympias dans tous les sens, bref, ce mec est une légende.

Oui, bon, je m'enflamme un peu, mais c'est normal, ce véritable sex-symbol n'a pas la place qu'il mérite dans le paysage musical.

Pendant que Hugues Aufray reprend les tubes de Dylan en français, Frank montre une ambition nettement plus démesurée en allant à Nashville enregistrer les tubes d'Elvis en français aussi avec les musiciens du King.

Classe, non?

Oui, non.

En tout cas, cette chanson est dédicacée à ma maman qui n'aime pas Frank Michael parce que qu'elle écoute du Rock'n Roll et à toutes les filles qui lisent parfois ce blog.

mercredi 26 mai 2010

Toutes Les Peines / Patrick Fiori




Je profite de l'occasion de voir cette grosse lopette de Moyenman se taper une bonne grosse déprime à la coller sous un RER un jour de grêve pour lui lancer ce remontant à la gueule avec amour.

Voici une marque de soutien et de compréhension à ce trou du mon ami Moyen avec de la musique bien classe qui remonte bien le moral et fait saigner les oreilles.

Moyenman, mon cher, vu que tu es au fond du trou et que tu deviens une épave, voici de quoi t'aider à remonter la pente.

De la musique comme les gens bien aiment...

vendredi 21 mai 2010

Solid / Ashford & Simpson




Comme aujourd"hui je me sens d'humeur suffisamment sournoise et que je suis un gars sympa, je tiens à partager avec vous cette merveille que j'ai découverte grâce à mon DJ préféré, Jean-Luc Bertrand.

Mais qui est donc Jean-Luc Bertrand, me direz-vous, crétins ignares?

Jean-Luc Bertrand, analphabètes, c'est lui:


L'animateur-phare-vedette-star de la chaîne RTL (devenue, dans un élan de modernisme à faire frissonner James Cameron, "RTL9", à grands renforts de jingle à l'orchestration midi-symphonique et aux animations 3D révolutionnaires.)

Jean-Luc Bertrand, c'est le Drucker-De Caunes-Foucault-Ardisson de RTL9.

Il fait tout.

Et quand j'étais jeune, dans l'est au climat rude, je regardais RTL qui ne s'appelait pas encore 9 et dans RTL, je voyais Jean-Luc Bertrand (mondialement connu sous ces initiales légendaires: JLB ! ) et JLB (Dji-elle-Bi) il présentais une émission avec de clips et de la musique (oubliez MTV, pour moi, c'était de la science-fiction.)

Et donc, entre deux "et tu danses avec lui" de C. Jérome, j'ai découvert ça.

Un mulet nucléaire, un pantalon en cuir marron, et c'est tellement ouf que je vais même le redire une nouvelle fois, mais plus for, UN PANTALON EN CUIR MARRON? BORDEL!!! et un cycliste qui passe, de la pluie, un pont, des synthés, des loubards-pas-si-loubards qui font des hou-hou en coeur avec les gens, des hous-hous, donc, des synthés parce qu'il y en a vraiment beaucoup et une jupe panthère aussi et tout ça finit avec des poings levé sous trois angles différents et au ralenti et ça à donné l'envie à Michael Bay de faire du ciné.

Je sais, je suis sympa.

Bonne journée à tous, donc.

vendredi 14 mai 2010

Le Pull-Over Blanc / Graziella De Michele



Il m'arrive de me lever le matin et d'avoir des abcès comme ça dans la tête.
Je n'y peux rien, c'est mon côté encyclopédie à daubes.

Alors comme c'est dans le douleur que je me lève avec des images de la Californie dans la tête et cette musique-là dans la tête aussi, il était obligatoire, vous comprendrez, que je la partage avec vous.

Comme un exorcisme.

Le clip de Cyril Collard montre que les routes, c'est beau la nuit et jouer "le pull-over blanc" entre potes dans un appartement, c'est cool.

Moi je trouve que cette mode de faire des chansons sur des fringues, c'est quand même vachement, ça permet de s'en souvenir plus facilement.

Alors faites gaffe la prochaine fois que vous ouvrez votre penderie, cette chanson reviendra sournoisement vous hanter les oreilles.

Dans votre vieux... Pull-Over Blanc!

mercredi 12 mai 2010

Long Is The Road / Jean-Jacques Goldman



Comme je reviens d'un fabuleux voyage en Californie où on a passé beaucoup de temps à hululer de chouettes chansons dans la voiture, je me dis qu'il n'y a pas de raison que vous n'ayez pas vous aussi dans la tête une chouette chanson qui appelle le voyage et l'aventure dès le matin.

Au passage, je sur-kiffe la coupe à Jean-Jacques, on dirait un bichon ou Difool, j'adore le diaporama pas dégueulasse du tout qui passe sur le fond vert derrière les musiciens, le gospel groovant improbable au milieu du morceau et surtout, surtout, l'extra-terrestre joueur de saxophone déplié qui apparait à la fin et nous confirme qu'effectivement, nous sommes en Amérique, à Hollywood, même, sur le plateau d'Alf, de la version cosmique de Fort Boyard ou encore d'une obscure série Z comique mettant en scène un flic de Los Angeles qui a un extra-terrestre joueur de saxophone déplié pour partenaire et qui enquêtent ensemble sur des enlèvements de robots, des vols de sacs-à-dos-fusées, et le trafic d'une drogue qui ressemble à de l'aluminium en poudre et qui vient de Zolton, la planète du coéquipier extra-terrestre joueur de saxophone déplié, ben alors faut suivre les enfants, et qui donne mauvais goût vestimentaire et fait dresser les cheveux sur la tête quand on en prend trop.
(on me dit à l'instant que le saxophone déplié s'appelle en fait un goniotron sur Zolton.)

Avoir un refrain pareil dans la tête pendant 8 heures de voiture, ça doit être une expérience autre qui amène vers des nouveaux degrés de conscience (surtout quand on garde à l'esprit le look du joueur Zoltonien de Saxophone déplié.)

Tout est fait pour transformer la route en calvaire un vrai moment de joie que l'on veut partager avec les autres.

En tout cas, ayé, perso, moi je chante (faux, certes, mais je chante!)

Jean-jacques Goldman, c'est le rêve américain démesuré à portée des oreilles et des yeux en 3 minutes 46.

C'est tout ce qui fait qu'on aime ce pays condensé en une seule chanson.

C'est beau.

Beau.

Beau et con à la fois.