mercredi 12 mai 2010

Long Is The Road / Jean-Jacques Goldman



Comme je reviens d'un fabuleux voyage en Californie où on a passé beaucoup de temps à hululer de chouettes chansons dans la voiture, je me dis qu'il n'y a pas de raison que vous n'ayez pas vous aussi dans la tête une chouette chanson qui appelle le voyage et l'aventure dès le matin.

Au passage, je sur-kiffe la coupe à Jean-Jacques, on dirait un bichon ou Difool, j'adore le diaporama pas dégueulasse du tout qui passe sur le fond vert derrière les musiciens, le gospel groovant improbable au milieu du morceau et surtout, surtout, l'extra-terrestre joueur de saxophone déplié qui apparait à la fin et nous confirme qu'effectivement, nous sommes en Amérique, à Hollywood, même, sur le plateau d'Alf, de la version cosmique de Fort Boyard ou encore d'une obscure série Z comique mettant en scène un flic de Los Angeles qui a un extra-terrestre joueur de saxophone déplié pour partenaire et qui enquêtent ensemble sur des enlèvements de robots, des vols de sacs-à-dos-fusées, et le trafic d'une drogue qui ressemble à de l'aluminium en poudre et qui vient de Zolton, la planète du coéquipier extra-terrestre joueur de saxophone déplié, ben alors faut suivre les enfants, et qui donne mauvais goût vestimentaire et fait dresser les cheveux sur la tête quand on en prend trop.
(on me dit à l'instant que le saxophone déplié s'appelle en fait un goniotron sur Zolton.)

Avoir un refrain pareil dans la tête pendant 8 heures de voiture, ça doit être une expérience autre qui amène vers des nouveaux degrés de conscience (surtout quand on garde à l'esprit le look du joueur Zoltonien de Saxophone déplié.)

Tout est fait pour transformer la route en calvaire un vrai moment de joie que l'on veut partager avec les autres.

En tout cas, ayé, perso, moi je chante (faux, certes, mais je chante!)

Jean-jacques Goldman, c'est le rêve américain démesuré à portée des oreilles et des yeux en 3 minutes 46.

C'est tout ce qui fait qu'on aime ce pays condensé en une seule chanson.

C'est beau.

Beau.

Beau et con à la fois.

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