Chaque jour une chanson que je partage avec vous. Une chanson en fonction de ma mauvaise humeur.
Une chanson pour souffrir, pleurer de douleur ou sombrer dans la folie.
Une chanson pour rendre cette journée encore plus merdique.
En ces temps d'espoir et de vin chaud, je me permets de vous coller une patate nucléaire avec ce taré funky de Grand Corps Malade Grand Corps Lalanne qui donne une nouvelle fois une splendide leçon de vie.
Francis est un poète, on le savait, mais c'est surtout un auteur (et pour s'en assurer, je vous invite tous à aller au moins jusqu'à la 52ème seconde du morceau, c'est là que Bernard Pivot à fait son malaise.)
Francis Lalanne, c'est le mec toujours dans le coup, à l'affût des dernières évolutions musicales qui nous offre son talent quelque soit le support.
Et là, il nous fait son Grand Corps Lalanne, donc.
Et il nous rappelle qu'il ne faut pas nous oublieZ et qu'on est libres dans nos têtes.
J'ai maintenant compris pourquoi Laura Dern avait demandé le divorce à Ben Harper.
Il y a des défauts que l'on peut facilement accepter chez les autres: l'égoïsme, la radinerie, le sport ou aimer les endives et Zazie (oui, c'est un lien de cause à effets.)
Mais l'impardonnable existe aussi.
Non, parce que reprendre du INXS.
En duo avec Mylène Farmer.
Désolé, les filles, Ben Harper est de nouveau célibataire, mais je crois qu'il est devenu sourd...
Alors que l'automne est maintenant bien avancé, quoi de mieux qu'un petit trip nostalgique pour se rappeler avec émotion de ses années lycée, ses premières pelles, ses boums et ses cours de sport géniaux ou les expériences passionnantes en science...
Vous étiez dans un monde parallèle?
Parce que autant que je m'en souvienne, mon Lycée, c'était l'Enfer.
Humiliations, appareil dentaire, sales notes en sport (et en science d'ailleurs) pas de bal de fin d'année, pas de pelles faciles, boutons et tête de turc.
Le Lycée, c'était galère.
Le Lycée, c'était un mauvais moment.
Pendant que les américains, fiers de leur arrogance, nous balancent Jay-Z, Dr Dre, Justin Timberlake ou Missy Elliott dans les oreilles avec leur musique de sauvage, nous, en France, on a d la jolie musique avec des belles paroles qui racontent de belles histoires.
Et des mélodies qui donent envie de fredonner en faisant mmmmh mmmmh
Hop, on ferme les yeux, on fait mmmmh mmmmh et on remercie les américains de partager leur musique...
Comme je me rend compte avec effroi que mon double lopette, cette chochotte de Moyenman, a des souvenirs plutôt sympa de la Californie plein la tête, je voulais lui rappeler avec joie que la californie, c'est aussi ça.
Après Hugues Aufray qui nous fait la grâce de nous apporter la bonne parole Dylanesque à nous, français anglo-analphabètes, voici Roch "Hostie" Voisine qui rend hommage à tout un pan de la musique américaine.
Et pour rendre hommage, là, il rend bien hommage je trouve...
C'est bizarre,n parce que pendant les JO de vancouver cet hiver, il m'avait semblé sympathique quand il commentait (très bien d'ailleurs) le tournoi olympique de hockey.
Et puis il s'est remis à chanter.
Alors comme il fait beau aujourd'hui, je vous laisse, bercés par ces paroles magiques qui rendent hommage aux classiques de la musique US des 70's.
On y parle de valises et de paquets, de voyage harassant pour rejoindre la terre promise.
C'est beau, hostie.
Et puis c'est pratique, ça évite d'avoir à traduire les paroles...
Une chanson pour remuer les bras et apprendre à épeler les mots.
Passi se prend pour Jay-Z mais ça ferait Pa-Ci, et ça ne sonne pas ici.
Calogero essaye d'oublier qu'il était un Charts (mais je serai toujours là pour lui rappeler) et nous donne des leçons.
Leçon de vocabulaire, on chante dans le M-I-C-R-O comme il dit.
C'est plus facile à retenir.
Ils épelent les dates: deuzérozérokatre, c'est plus facile à dire que 2004, ça demande moins d'effort, il y a juste à lire.
Et enfin, ce beau duo nous donne des leçons de vie puisqu'ils nous rappellent intelligemment qu'on est tous égaux, et que bon sang, la guerre, c'est mal et le racisme, c'est moche, zut alors.
Et vivre face à la mer, c'est beau.
L'entendre, moins, déjà...
Un Hommage à Pixar, Brad Bird, Chuck Jones, Tex Avery, Romain Gadiou, Bruce Timm, Genndy Tartakovsky, Nick Park, John Lasseter et tant d'autres.
Tous ces génies de l'animation qui m'ont fait comprendre que les films d'animation n'étaient pas forcément pour les enfants.
Merci.
Bon, passons aux choses douloureuses sérieuses maintenant.
Ceci, mes amis, est une arme de destruction massive.
Ceci est un Kamehameha supersonique lancé à toute allure vers votre visage figé par la consternation.
Vos yeux fondent, vos tympans implosent, et moins, je ricane et je pars en vacances.
Vous pensiez avoir tout vu?
Moyenbad est là pour vous rappeler que rien n'est jamais acquis et qu'un jour où l'autre, on tombe forcément sur une chanson encore plus pourrie que la précédente.
On remarquera au passage la classe atomique de nos amis qui ne se privent pas pour coller des mains au cul de leurs comparses féminines tout en ahanant des onomatopées primatesques.
Les vacances se terminent, mais grâce à moi, Moyenbad, le soleil reste dans vos coeurs.
Et le pétrole dans vos oreilles.
Ceci est
Un Hommage à Pixar, Brad Bird, Chuck Jones, Tex Avery, Romain Gadiou, Bruce Timm, Genndy Tartakovsky, Nick Park, John Lasseter et tant d'autres.
Tous ces génies de l'animation qui m'ont fait comprendre que les films d'animation de qualité n'étaient pas forcément évidents à faire...
En bon fan de Star Wars et de Science-Fiction, je ne pouvais raisonnablement pas passer à côte de cette souffrance de 1985.
Des effets lumineux de ouf dinguo à la David Hamilton, des chorégraphies extra-terrestres, une tenue surnaturelle, que l'on a vue qu'en 1985 d'ailleurs, et surtout, un robot qui imite l'horloge parlante à la perfection.
J'aime quand on frôle la perfection à ce point, ça rend le tout encore plus émouvant et surnaturel.
Non, en fait, quand tout va bien, on met un pot de fleur ou un préservatif de Diplodocus sur la tête (et accessoirement le pantalon du Yeti.)
Le problème des Boys Band, c'est que se moquer est trop facile.
Non, mais c'est vrai, avec un piano Twilightien, un préservatif de diplodocus sur la tête (ou deux tentacules de poulpe) et la voix de Daffy Duck, comment ne pas rire grassement en se moquant méchamment éprouver de la pitié?
De la pitié pour ce groupe de jeunes garçons dont le chiffre de QI est dans le nom.
Hop une jolie chanson d'amour bien romantique pour expliquer aux filles que monter dans la voiture d'un garçon, c'est le plus bel honneur qu'on puisse lui faire.
Et pour un garçon, plus il a une grosse voiture, plus il a réussi dans la vie.
Et magie, une fois que l'on connait ces deux rêgles, on se rend compte que la vie est si simple...
Non?
Ben si.
Parce que oui, la vie c'est avoir une grosse voiture pour faire monter une chagasse dedans et lui expliquer qu'elle vient de faire un pas de géant dans la société.
Et comme on est cool en bouc et en blanc, on en tape cinq avec les flics du coin, on chante comme Marvin Gaye Vincent Lagaf' pour faire groover son quartier rempli de filles qui veulent réussir socialement en espérant un coup de la panne.
Et on est tellement cool qu'on devient pote avec des dessins animés.
C'est dire si on est cool quand on transforme ses rêves en réalité, non?
Alors on devient classe comme des années 80 et on résume la réussite de sa vie à:
-avoir une grosse voiture. (pour les hommes. Les vrais.)
-monter dans une grosse voiture. (pour les chagasses. Les vraies.)
-et accessoirement devenir pote avec des gugus de dessin animé, ça fait toujours son effet en soirée. (pour tout le monde. Les vrais.)
Comme il règne une chaleur à faire fondre une calotte glacière, je vous met tout de suite dans l'ambiance avec une souffrance sonore qui vous fera suer des oreilles.
Le clip brûle les yeux, le son fait fondre le cerveau en irradiant du synthétiseur et les paroles suintent dans les oreilles.
Parfait pour un été à la plage, ça donne envie de courir dans la mer pour se rafraichir.
je ferai volontairement l'impasse sur le look vestimentaire, c'était les années 80, les gens ne savaient pas ce qu'ils faisaient et on a pardonné depuis.
Muriel Dacq est l'auteur du splendide "c'est l'Amour" de Léopold Nord & Vous, c'est dire le potentiel.
Alors les enfants, on s'immole pour de bons sous le soleil exactement et on crame les dancefloors de l'été avec un petit revival?
En tout cas, je vous souhaite des vacances douloureuses, musicalement parlant...
En spéciale Kass-dédi à tous mes amis italiens et pour les féliciter de cette Coupe du Monde presque aussi flamboyante que celle de l'équipe de France.
Déjà qu'un Italien sur un terrain, c'est relou, mais alors de l'Italien dans les oreilles, c'est douloureux.
Béatuitude, Joien Bonheur, donc amis transalpins, merci parce que maintenant que les deux plus mauvaises équipes du Mondial sont out (les bleus en premier, Squadra Azzurra en second) on va enfin avoir du vrai football.
Et puis je vous rassure, il y a pire que le football italien (ou français).
Déjà, le type, il a le nom d'un théoricien révolutionnaire.
Ca donne confiance, vous vous dites que vous allez en prendre plein les oreilles...
Et comme je suis le mal, ben vous en prenez déjà plein les yeux avec une coupe de cheveux nucléaire à effrayer un footballeur allemand.
Un clip qui transforme Rocky en épisode de plus belle la vie., avec des images belles à tomber par terre comme des grosses galoches qu'on se roule sur des capots de décapotable ou un bôgossalacon les muscles huileux qui jette des assiettes parce qu'il est un rebelle et pas que beau.
Des perfectos et des toupies avec des guitares (des guitares électriques pas branchées, c'est plus pratique pour les toupies, c'est sûr, comme ça on s'emmèle pas les pieds dans le fil, mais c'est moins pratique pour faire croie qu'on joue de la guitare électrique en faisant des toupies.)
Et puis il y a la coupe de cheveux du type qui rentre dans la salle de billard.
On dirait un New Kid On The Block ou Mickey, le pote de Parker Lewis dans la série top "Parker Lewis ne perd jamais." il ressemble à rien et tout le monde se moque, mais comme on est en Amérique et qu'il est le gentil, ben à la fin, il gagne en massacrant tous les joueurs au faciès d'ex-taulards et Hell's Angels divers, qui, résignés et la mort dans l'âme, mais fiers parce qu'ils ont de l'honneur, accepteront la défaite sans broncher et féliciteront chaleureusement le petit con coiffé comme une buse qui leur a mis une pile devant leurs potes et leurs gonzesses.
C'est beau.
Et vous en voulez encore?
Hop, c'est fête, c'est pour moi, je rajoute des gens qui dansent en ombre chinoise parce que c'est beau et des danseuses classiques en tutu sur des gros riffs gras de rock fm désaccordé, des enfants habillés comme Le Kid de Chaplin, c'est si mignon et pas du tout ringard, et je saupoudre le tout de jolies gonzesses, parce que je suis un gros rockeur coiffé comme un footballeur allemand, donc je fais tomber les gonzesses, tu vois et comme je suis romantique sous mon perfecto de rockeur, je fini le tout avec un lacher de colombes (enfin, ça ressemble plus à des pigeons, mais avec tout ce qu'il y a déjà dans le clip, le budget allait dépasser celui de "Thriller")
Et je laisse le spectateur épuisé mais heureux, repus de tant de belles choses, satisfait de voir qu'il en a eu pour ses 5 minutes passées sur MTV en 1983.
Et là, vous me dites que je ne vous ai pas parlé de la musique.
C'est parce que je ne suis pas si cruel, je la laisse toute seule vous pourrir votre journée...
Dans le rayon des fantasmes bidons, vus et re-re-vus en dernière partie de soirée de chaînes cryptées ()ou non dans des films dont le principal attrait est effectivement la grosse paire de scénaristes qui s'est épuisé dessus, on trouve l'ascenceur en panne.
D'une banalité morne, ne ferait pas bouger la croix de Brassens, ne ferait même pas une brève dans le journal du hard, qui n'a rien de musical.
(évidemment ex-aequo avec le fantasme dit du-ténébreux-en-uniforme, d'une platitude érotique telle que lorsque Stanley Kubrick a vu son dernier film, Eyes Wide Shut et s'est rendu compte que c'était moins émoustillant qu'une histoire de plombier qui contrôle des tuyaux, ça a cassé sa pipe...)
Ben certains en font des chansons, pensant trouver une idée pour jouer les séducteurs sexy et ténébreux (et accessoirement tenter le jackpot en devenant un des tubes de l'année...)
Mais quand on s'appelle Calogéro, ça donne ça: ça ahane sottement des paroles qui n'émoustilleraient pas une (jeune) collégienne vu le peu de subtilité et de classe qu'on y trouve (érotisme de supermarché de zone industrielle marié à une poésie de tracto-pelle) et surtout ça casse les couilles à défaut de donner envie de les utiliser. (je sais je fait mon classe à concurrencer Philippe Candeloro, mais bon, j'explique, hein?)
Au mieux, cette chanson réveille des angoisses profondes, ancrées en chacun de nous, inhérentes (ce mot est à la mode en ce moment, alors je l'utilise à donf, pour être "in") à une claustrophobie moderne, doublée d'un vertige invisible, mais bien conscient, suspendu comme un con dans une boite pourrie au 56 étage d'une tour géante.
Merci monsieur Calogéro, c'est super sexy, vraiment, c'est parfait pour l'été avec les jours qui rallongent et les jupes qui raccourcissent.
Michel Sardur, il pose quand même des vraies questions:
Où vont les eaux bleues du Tanganika?
Vous savez, vous?
Ben lui, oui.
Michel Sardur, il est la virilité, donc toutes les filles d'Afrique se baladent les seins à l'air dans l'espoir de se faire peloter gaiement par le crooner français.
Michel Sardur, il aime l'Afrique,n c'est exotique.
Et surtout, surtout, Michel Sardur, il sait remonter le moral de l'Equipe de France de Football pendant ce mondial en Afrique du Sud.
Hop, une manière irritante pour apprendre à cette fiotte de Moyenman que c'est la vie et qu'il faut qu'il arrête de chouiner et ça lui apprendra à pas savoir courir et à être matérialiste comme ça.
Attaché à un Ipod, non mais....
Et puis comme ça, il aura des chouettes trucs à se mettre dans la tête à défaut de se les mettre dans les oreilles.
Hop, pour se motiver, se dépasser, atteindre ses rêves, se déclarer amoureux, voici la solution idéale.
Faites-le en musique.
Une musique épique qui vous prends aux tripes, vous bouleverse et vous retourne comme une vieille chaussette pourrie, une chanson qui vous tire les larmes et tout ce que vous avez en vous.
En plus, pour montrer qu'on est sérieux, hop, on chante en français.
Surtout si on a une carrière inexistante en Australie.
Moi, quand je veux me coller des frissons, provoquer des trucs, m'élever, réfléchir, faire une révolution, je le fais en chanson.
Et pendant que cette fiotte de Moyenman chiale sur de la musique de gonzesse ou de garçon trop sensible pour avoir des poils aux jambes, moi, j'écoute ça, parce que c'est beau comme un opéra et puis c'est tout.
Et j'espère vous le coller dans le crâne parce que je ne vous aime pas, et puis c'est tout.
Je vous présente le Mick Jagger des mamies, le Elvis italien qui habite à Liège, le King of Pop du troisième age.
10 millions d'albums vendus dans le monde, des tubes à faire danser les italiens, les allemands et les japonais, des disques d'or, des Olympias dans tous les sens, bref, ce mec est une légende.
Oui, bon, je m'enflamme un peu, mais c'est normal, ce véritable sex-symbol n'a pas la place qu'il mérite dans le paysage musical.
Pendant que Hugues Aufray reprend les tubes de Dylan en français, Frank montre une ambition nettement plus démesurée en allant à Nashville enregistrer les tubes d'Elvis en français aussi avec les musiciens du King.
Classe, non?
Oui, non.
En tout cas, cette chanson est dédicacée à ma maman qui n'aime pas Frank Michael parce que qu'elle écoute du Rock'n Roll et à toutes les filles qui lisent parfois ce blog.
Je profite de l'occasion de voir cette grosse lopette de Moyenman se taper une bonne grosse déprime à la coller sous un RER un jour de grêve pour lui lancer ce remontant à la gueule avec amour.
Voici une marque de soutien et de compréhension à ce trou du mon ami Moyen avec de la musique bien classe qui remonte bien le moral et fait saigner les oreilles.
Moyenman, mon cher, vu que tu es au fond du trou et que tu deviens une épave, voici de quoi t'aider à remonter la pente.
Comme aujourd"hui je me sens d'humeur suffisamment sournoise et que je suis un gars sympa, je tiens à partager avec vous cette merveille que j'ai découverte grâce à mon DJ préféré, Jean-Luc Bertrand.
Mais qui est donc Jean-Luc Bertrand, me direz-vous, crétins ignares?
Jean-Luc Bertrand, analphabètes, c'est lui:
L'animateur-phare-vedette-star de la chaîne RTL (devenue, dans un élan de modernisme à faire frissonner James Cameron, "RTL9", à grands renforts de jingle à l'orchestration midi-symphonique et aux animations 3D révolutionnaires.)
Jean-Luc Bertrand, c'est le Drucker-De Caunes-Foucault-Ardisson de RTL9.
Il fait tout.
Et quand j'étais jeune, dans l'est au climat rude, je regardais RTL qui ne s'appelait pas encore 9 et dans RTL, je voyais Jean-Luc Bertrand (mondialement connu sous ces initiales légendaires: JLB ! ) et JLB (Dji-elle-Bi) il présentais une émission avec de clips et de la musique (oubliez MTV, pour moi, c'était de la science-fiction.)
Et donc, entre deux "et tu danses avec lui" de C. Jérome, j'ai découvert ça.
Un mulet nucléaire, un pantalon en cuir marron, et c'est tellement ouf que je vais même le redire une nouvelle fois, mais plus for, UN PANTALON EN CUIR MARRON? BORDEL!!! et un cycliste qui passe, de la pluie, un pont, des synthés, des loubards-pas-si-loubards qui font des hou-hou en coeur avec les gens, des hous-hous, donc, des synthés parce qu'il y en a vraiment beaucoup et une jupe panthère aussi et tout ça finit avec des poings levé sous trois angles différents et au ralenti et ça à donné l'envie à Michael Bay de faire du ciné.
Il m'arrive de me lever le matin et d'avoir des abcès comme ça dans la tête.
Je n'y peux rien, c'est mon côté encyclopédie à daubes.
Alors comme c'est dans le douleur que je me lève avec des images de la Californie dans la tête et cette musique-là dans la tête aussi, il était obligatoire, vous comprendrez, que je la partage avec vous.
Comme un exorcisme.
Le clip de Cyril Collard montre que les routes, c'est beau la nuit et jouer "le pull-over blanc" entre potes dans un appartement, c'est cool.
Moi je trouve que cette mode de faire des chansons sur des fringues, c'est quand même vachement, ça permet de s'en souvenir plus facilement.
Alors faites gaffe la prochaine fois que vous ouvrez votre penderie, cette chanson reviendra sournoisement vous hanter les oreilles.
Comme je reviens d'un fabuleux voyage en Californie où on a passé beaucoup de temps à hululer de chouettes chansons dans la voiture, je me dis qu'il n'y a pas de raison que vous n'ayez pas vous aussi dans la tête une chouette chanson qui appelle le voyage et l'aventure dès le matin.
Au passage, je sur-kiffe la coupe à Jean-Jacques, on dirait un bichon ou Difool, j'adore le diaporama pas dégueulasse du tout qui passe sur le fond vert derrière les musiciens, le gospel groovant improbable au milieu du morceau et surtout, surtout, l'extra-terrestre joueur de saxophone déplié qui apparait à la fin et nous confirme qu'effectivement, nous sommes en Amérique, à Hollywood, même, sur le plateau d'Alf, de la version cosmique de Fort Boyard ou encore d'une obscure série Z comique mettant en scène un flic de Los Angeles qui a un extra-terrestre joueur de saxophone déplié pour partenaire et qui enquêtent ensemble sur des enlèvements de robots, des vols de sacs-à-dos-fusées, et le trafic d'une drogue qui ressemble à de l'aluminium en poudre et qui vient de Zolton, la planète du coéquipier extra-terrestre joueur de saxophone déplié, ben alors faut suivre les enfants, et qui donne mauvais goût vestimentaire et fait dresser les cheveux sur la tête quand on en prend trop.
(on me dit à l'instant que le saxophone déplié s'appelle en fait un goniotron sur Zolton.)
Avoir un refrain pareil dans la tête pendant 8 heures de voiture, ça doit être une expérience autre qui amène vers des nouveaux degrés de conscience (surtout quand on garde à l'esprit le look du joueur Zoltonien de Saxophone déplié.)
Tout est fait pour transformer la route en calvaire un vrai moment de joie que l'on veut partager avec les autres.
En tout cas, ayé, perso, moi je chante (faux, certes, mais je chante!)
Jean-jacques Goldman, c'est le rêve américain démesuré à portée des oreilles et des yeux en 3 minutes 46.
C'est tout ce qui fait qu'on aime ce pays condensé en une seule chanson.
On sent que Hervé il est triste qu'elle soit partie.
Il a pas fait exprès de coucher avec une autre fille, c'était un accident.
Hervé ils se sent seul sans elle, alors il lui dit reviens (et il oublie les s'il te plait, il n'y en a pas besoin, elle n'a qu'a obéir cette truffe!)
Hervé, il a des projets de fou: vivre la main dans la main.
Il y en a certains, il envisagent de construire des familles, faire des voyages, être heureux, des truc assez banals et petits, finalement.
Hervé, il est ambitieux, il veut vivre la main dans la main.
Et il est tellement ambitieux qu'être heureux n'est même pas important tant qu'il tien tdes mains.
Hervé Vilard, c'est Marvin Gaye mais sans la voix, sans le sex-appeal, et sans talent.
Bon, revenons à notre baroudeur à moustache (moustache aussi célèbre que celle de Francis Cabrel, mais sans l'accent.)
On sent un vent de liberté fou flotter sur ce clip et cette chanson aux paroles audacieuses.
"Elle dit j'imagine des mots dans le silence, Pour Toi" ça claque quand même.
Et quand il chante que "On oublie tous les gens, tous les naufrages, tous les bateaux, touchés, coulés", on sent poindre une lueur nostalgique des parties de bataille navale de son enfance.
J'ai ici de quoi vous causer, au mieux, une crise d'épilepsie, au pire, un AVC complet.
Je ne remercierai jamais assez les années 80 de nous avoir offert des trucs aussi beaux.
C'est tiré d'un film qui a l'air fabuleux et qui s'appelle "Voyage of the Rock Aliens".
La musique est criminelle, c'est vrai, mais le clip est un chef-d'oeuvre.
Des chorégraphies KamelOualienne, un puma (moi, j'ai des chats chez mes parents, le chanteur, il a un puma parce que voila, lui aussi se sent un peu fauve.) des coupes de cheveux surnaturelles.
Vous pensiez passer un bon dimanche au soleil?
C'est presque vrai, sauf que vous aurez ça dans la tête...
James Blunt est entré dans Pristina en ruine, et ça lui a donné l'idée de semer la misère et la désolation dans nos oreilles...
Et puis c'est quand même beau d'entendre chialer comme une fiotte un homme, un vrai, un dur, un tatoué, un qui se bourrait déjà la gueule au cathé et qui soulevait les jupes des filles.
Un mec mal rasé qui dit bonjour à coups de chaînes de vélo.
C'est beau de dire bioutifoule.
Ce type était soldat, ses chansons, c'est du napalm.
ça brûle les oreilles, ça pique les yeux et ça fait tousser.
En ces temps incertains qui voit la peur et la lassitude gagner le coeur des français, il est bon de se retourner vers des valeurs sur lesquelles ont peut compter.
La France, et Michel Sardou oui mon bon monsieur, et la nourriture française et pas ces conchoncetées américaines.
(à la limite une charcuterie germanique pourra faire l'affaire mais c'est vraiment par nostalgie...)
ici, on ne parle pas forcément de France, mais on parle de manger.
Et le manger c'est cette France belle et forte qui se lève le matin et déjeune sur des nappes à carreaux en écoutant les actualités de 13h.
Une chanson sur les crêpes aux champignons.
C'est osé, ffiou...
Imaginez les dérives.
Imaginez le sous-texte: (champis hallucinogènes en fait, délires schyzos, bad trip, assassinat..)
Une chanson sur les crêpes aux champignons c'est le truc le plus hardcore du rock français actuel.
C'est beau car ça remet notre beau pays et son patrimoine millénaire au centre des préoccupations des jeunes.
Des jolies paroles comme ça sur un met aussi fin que des crêpes-champignon-béchamel avec une bonne bolée de cidre pour faire glisser tout ça, ce sera toujours meilleurs pour la santé que ces hamburgers gras saturés et leur musique de bougnou, négr, sauva, euh, leur bruit de rap comme ils disent mon bon monsieur...
Les crêpes aux champignons, ça remue, bordel à cul.
Après ma victoire éclatante contre cette buse de Moyenman, je lui relance un défi afin de lui prouver qu'écouter une chanson dans sa Version Originale, c'est du snobisme débile, mieux vaut les versions doublées, comme ça on a pas à lire les sous-titres en même temps.
Et c'est sur des standards comme ceux-ci qu'on peut se rendre compte que la langue de Molière est la plus belle langue du monde, bordel à cul.
Surtout avec une interprétation pareille.
On sent bien ici toute la poésie du texte de Dylan, et au moins on le comprend, on n'est pas obligé de sortir un dico pour savoir de quoi parle la chanson.
Et en plus, je kiffe le refrain très Van Dammesque, qui mélange le rockènerollesque, english (et profane) "Knock Knock" avec le profond, français (et limite sacré) "porte d'or".
Le grand duel de la semaine, c'est toutes les semaines Moyenman et moi qui nous affrontons par chansons interposées sur un sujet commun.
Cette semaine, le sujet, c'est Melissa...
Melissa, c'est un prénom qui sent le sable chaud et donc qui donne envie d'écouter des rythmes ensoleillés et des mélodies sucrées.
Melissa c'est un nom qui sent l'été, les bikinis et les vacances et pas la guitare et le blues comme essaye de nous le faire croire cette lopette de Moyenman.
Melissa, c'est un corps, pas un sentiment.
Et Julien Clerc, il n'a pas son pareil pour vous enflammer un Dancefloor.
Alors en ce froid hivernal, chaloupez-vous le dutre et réchauffez-vous le corps.
Et votez pour le Moyenbad, lui seul sait ce que vous devez écouter!
En ces temps de fin d'année, c'est la période des bilans et des résolutions en tout genre.
Alors voici une chanson qui accompagnera agréablement toutes les mises au points que vous ferez pour attaquer 2010 d'un bon pied.
(et en musique, bien sûr....)
Je peux dire que 2009 n'a pas été décevant pour un amoureux de la musique comme moi.
On a vu le retour de Diam's.
On a vu des musiques de l'été à effrayer un danseur de Lambada.
J'ai vu des défenseurs du bon goût débarquer en force sur ce blog (souvenez-vous des barzottistes!!)
Alors pour 2010, je me souhaite des insultes, des aggressions verbales, des aggressions sonores à partager avec vous.
Et une fille sourde.
